Fintech, regtech, insurtech, quand la -tech s’empare de la finance

17 janvier 2018

A l’approche du Paris Fintech Forum qui se tiendra au palais Brongniart les 30 et 31 janvier prochain, il nous a paru opportun de faire un point sur l’écosystème (élargi) de la Fintech.
Pourquoi élargi ? Parce que comme tous les buzzwords en usage, Fintech englobe une multitude de métiers, d’approches, de solutions et de technologies.
Cela se vérifie si on regarde de plus près le pédigrée de certains des exposants présents au Forum :

Alan, qui est une plateforme qui propose des prestations d’assurance santé pour les professionnels, relève plutôt du domaine de ce qu’on appelle l’assurtech (ou insurtech pour nos amis anglophones), tout comme +Simple.fr ou encore Digital Insurance Group, Lemonade et Neosurance.

Ensuite, on retrouve les grands classiques comme les « néo-banques » : N26, Morning (racheté par la banque du groupe Edouard Leclerc), compte Nickel (racheté par la BNP) les spécialistes des transferts d’argent (Azimo, Dwolla, Covercy), les agrégateurs de comptes bancaires (Bankin, Bud, Eurobits) ou encore des acteurs désormais classiques du crowlending et du crowdfunding (Lendix, Unilend, Seedrs) et du crédit nouvelle génération (Afluenta, Aire, Credit Data Research).

On y trouve enfin de jeunes entreprises qui permettent aux établissements financiers de faire face à leurs enjeux réglementaires grâce aux nouvelles technologies, basées pour la plupart sur l’IA et la data science, en un mot les Regtech.
Ces dernières sont concrètement les passerelles entre le monde de la finance (au sens large) et celui de la compliance (au sens large également). On ne revient pas sur l’impérieuse nécessité pour toutes les entreprises de se mettre en conformité réglementaire (qui ne cesse de s’intensifier quelque que soit le secteur d’activité) tout en étant particulièrement vigilantes (et là, c’est plus spécifiquement pour les établissements financiers) aux problématiques de fraude, de corruption et de blanchiment (loi Sapin 2) et aux spécificités propres aux opérations financières (MIFID II, LEI, EMIR, PRIIP, etc.).
Curieusement, quelques acteurs réputés de la RegTech (Scaled Risk par exemple) ne sont pas présents cette année. Néanmoins, avec des startups comme Invoxis, QumRam (devenu entretemps Dynatrace), Fortia ou encore ComplyAdvantage ou 4Stop, le secteur est décemment représenté.

Alors, le Paris Fintech Forum est-il devenu le CES Las Vegas de la finance ? Il y a les grosses banques traditionnelles qui viennent faire leurs courses, il y a les startups de tout poil qui sont là pour se faire financer ou racheter, il y a aussi hélas celles qui ne seront plus là l’année prochaine et enfin, on l’espère, à défaut de licornes, quelques nouvelles bestioles fantastiques qui changeront la donne de la finance dans quelques années.
On se retrouve la semaine prochaine pour en reparler.

Altares Dun & Bradstreet

Altares Dun & Bradstreet

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaine de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur 500 millions d’entreprises dans 220 pays.

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