CNCCEF: Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France
Les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) sont des hommes et des femmes du monde de l’entreprise, choisis pour leur compétence et leur expérience à l’international. Ils sont nommés pour 3 ans par décret du Premier ministre sur proposition du ministre chargé du Commerce extérieur.
C’est une association reconnue d’utilité publique qui regroupe également un Club (qui organise des événements et qui invite des personnalités) et qui édite une revue bimestrielle « Entreprendre à l’international ».
Le réseau regroupe 4000 chefs d’entreprise et experts dans toutes les régions de France et dans 140 pays.
En 1898, les pouvoirs publics créent l’Office national du commerce extérieur auquel seront rattachés les Conseillers du commerce extérieur, tous nommés individuellement sur leur aptitude à renforcer la place de leur pays à l’international.
Les CCE n’auront alors de cesse, en s’appuyant sur toutes les innovations à leur disposition et une observation pragmatique de la réalité économique internationale de multiplier les actions de promotion et d’ouverture de la France sur le monde, seule garante de la santé de l’économie française.
Ils sont à l’origine de la plupart des dispositifs de soutien à l’internationalisation des entreprises.
On leur doit la création de la BNFCE (Banque nationale française pour le Commerce extérieur, devenue depuis BFCE, rachetée par le Crédit national en 1996, devenu depuis Natexis puis Natixis, ouf c’est bon, on arrête là! ) en 1919 et de la SFAFC (Société française d’assurance pour favoriser le crédit, devenu SFAC puis Euler Hermès, …) en 1927. On les trouvera également à l’origine de la CECA (qui n’a pas changé de nom, mais qui n’existe plus depuis 2002) en 1951 et de la signature du Traité de Rome en 1957 (toujours en vigueur, quoique).
Qui sont-ils ?
Les CCEF sont choisis parmi les dirigeants, cadres d’entreprises et professions indépendantes exerçant des responsabilités et contribuant au rayonnement international de la France.
Peuvent également être nommés conseillers du Commerce extérieur de la France les dirigeants et les cadres des organisations professionnelles et d’associations, ainsi que les universitaires, dont la compétence est reconnue dans le domaine des relations économiques internationales.
Quelles sont leurs principales missions ?
Elles sont de 4 ordres :
- Transmettre leur expertise aux entreprises, notamment les PME, par du mentoring et un suivi dans la durée de leur développement à l’international : conseils opérationnels, mises en relation, mise à disposition de guides.
- Aller à la rencontre des jeunes (stagiaires, expatriés ou VIE) qu’ils sensibilisent, pendant leurs cursus d’études supérieures, aux métiers de l’international. Par ailleurs, les CCE apportent leur soutien en aidant à la recherche de stage, en simulation d’entretiens, en initiant des concours ou des prix et en délivrant des « certificats CCE ».
- Conseiller les pouvoirs publics par des travaux de synthèse et de réflexion sur les problématiques des échanges internationaux ou des marchés spécifiques et en participant régulièrement aux conseils stratégiques du gouvernement, des régions, voire des ambassades à l’étranger.
- Faire la promotion de l’attractivité économique de la France : réciprocité oblige, les CCE valorisent également les atouts de la France et facilitent les décisions d’investissement sur le territoire français par les contacts qu’ils entretiennent avec les chefs d’entreprise et les autorités économiques du pays dans lequel ils sont implantés.
Ces actions se concrétisent également par une veille et une production importante d’études, de rapports et de guides pays.
Moins médiatique, et donc moins connu que d’autres organismes, le CNCCEF n’en dispose pas moins d’un réseau très bien implanté à l’étranger, d’une oreille très attentive des pouvoirs publics et de personnes motivées (bien que bénévoles) qui ne rechignent pas à faire profiter de leur grande expérience aux entreprises souhaitant se développer à l’international en toute connaissance de cause.