Achats

« La marge se fait aussi à l’achat » , « acheter le moins cher possible et vendre au même prix » sont des concepts maintenant dépassés qui positionnaient les acheteurs comme des contributeurs de la marge uniquement. Désormais et depuis quelques années, le sourcing fournisseurs prend un angle éthique, engagé, et totalement orienté « clients ». D’autant que ces clients demandent une clarté toujours plus grande sur l’ensemble de leur chaîne de production , dans le cadre d’une politique Achats Responsables.

Il est donc impératif pour les responsables des achats de connaître parfaitement la chaîne de valeur de leur production, et d’identifier l’ensemble des acteurs, a minima jusqu’au rang 3 . Cela peut s’avérer délicate d’autant que la globalisation de la production impose une connaissance des liens existants entre les fournisseurs, du rang 1 au rang 3, notamment les liens capitalistiques, qui augurent une dépendance forte in fine. Outre ces liens de dépendance, les responsables des achats exigent maintenant par défaut des indicateurs de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sur leurs fournisseurs, quel que soit leur rang, afin de fiabiliser leur engagement avec ces derniers.

Ces vérifications sont d’autant plus nécessaires que les récents bouleversements des prix des matières premières ont engendré une véritable course au sourcing de nouveaux fournisseurs, au risque de ne pas être rigoureux dans les validations. Il est pourtant nécessaire de bien vérifier les trois piliers du risque que sont la conformité et l’honorabilité des tiers fournisseurs, le risque de défaillance financière qui peut engendrer un risque de production et enfin l’indicateur RSE.