Etude – Ventes et Cessions de fonds de commerce – Bilan 2024

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Etude – Ventes et Cessions de fonds de commerce – Bilan 2024

Le groupe Altares, expert historique et référent de l’information sur les entreprises, dévoile le bilan des ventes et cessions de fonds de commerce en France en 2024. Une année qui se clôture sur une légère hausse du nombre de transactions (+2,5 % ; 31 700), renouant avec les niveaux de 2022 (31 700), après une année 2023 en demi-teinte. En forte hausse de plus de 13 % en 2023, le prix de vente moyen atteignait déjà un record l’an passé. Cette année, il atteint un seuil jamais vu de près de 260 000 € (soit +5,7 %). Une dynamique exceptionnelle portée par les transferts de supermarchés tant en nombre qu’en valeur. Dans le détail, la restauration concentre toujours un quart des transmissions, les échanges de fonds chez les boulangers retrouvent des couleurs et on observe une attractivité particulièrement forte du côté des petites villes (+4,3 %).

Thierry Millon, directeur des études Altares :
« Le marché de la transmission retrouve un peu de couleurs mais sans grand dynamisme remontant tout juste au niveau de transactions de 2022 à peine au-delà de 31 700. Toutefois, si le nombre d’opérations fait quasiment du surplace depuis trois ans, il n’en va pas de même pour le prix de cession qui flambe et se rapproche des 260 000 €, un montant inédit. Si les pharmacies tirent encore les prix bien au-delà du million d’euros, elles sont dépassées cette année par les supermarchés pour lesquels les acheteurs ont dû débourser en moyenne près de 1,9 millions d’euros. Ce fort renchérissement des reprises porte le montant global de l’ensemble des acquisitions à 11,7 milliards d’euros soit un milliard de plus qu’en 2023. La restauration résiste et concentre encore le quart des rachats de fonds de commerce. Les reprises sont également en hausse dans les commerces du quotidien comme les épiciers, boulangers ou cafés indispensables souvent à la survie des territoires. Les petites villes et bourgs ruraux affichent ainsi une dynamique supérieure à la moyenne. Les villages peinent en revanche à attirer les acheteurs. Si les grandes villes portent plus d’une vente sur cinq, le prix de cession est en recul de plus de 2 %. »

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