Elue Fintech de l’année, DreamQuark propose aux établissements financiers et aux assurances une plateforme d’Intelligence Artificielle, nommée Brain, permettant aux collaborateurs opérationnels d’accéder à plusieurs applications en lien direct avec leur métier au quotidien comme la segmentation client, l’octroi de crédit ou encore la fraude et le blanchiment.
Créée en 2014 par Nicolas Méric (diplômé par ailleurs en physique des particules) DreamQuark a pour ambition de rendre l’IA accessible à tous en la sortant du pré carré des data scientists.
Brain est donc destiné aux collaborateurs devant répondre à des problématiques métier et qui n’ont pas de compétences particulières en traitement de données et en algorithmie.
En « front », il suffit d’intégrer sur la plate-forme les données sélectionnées pour une tâche bien précise puis cette dernière les formate, identifie les scénarii et génère des modèles.
Cela ne signifie pas pour autant que les utilisateurs sont laissés dans l’ignorance sur la façon dont l’IA prend ses décisions. Basé sur un apprentissage de type Deep Learning, l’entrainement des algorithmes s’appuie sur des règles développées en interne mais l’utilisateur métier comprend les principes qui conduisent l’algorithme à déterminer, par exemple, que tel ou tel client est sur le point de partir, si l’on prend la problématique de l’attrition.
Le positionnement de la startup, qui vise à délivrer clé en main une solution d’aide à la décision au cœur des métiers, est idéal tant la mise en production et le développement de telles plateformes en interne dans les grands comptes qui sont clients (comme BNP Paribas ou AG2R La Mondiale, des petits joueurs donc) prendraient du temps et représenteraient des investissements conséquents.
Autant de raisons qui font de DreamQuark une véritable pépite, qui a levé 3 millions d’euros cette année (et on se doute que ce n’est pas terminé) et qui a été dûment reconnue et récompensée.
L’objectif annoncé de 8 millions de CA à atteindre en 2018 est donc parfaitement envisageable, même si, au coin de la rue, Watson d’IBM se tient en embuscade pour challenger Brain.