Etude Altares sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises en France, bilan de l’année 2017 et T4 2017
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2016 avait fait sauter le verrou des 60 000 défaillances d’entreprises, infranchissable depuis 2008. 2017 confirme le reflux de la sinistralité.
Sur l’ensemble de l’année, le nombre de défaillances d’entreprises baisse de 4,6% à 55 175, revenant au niveau de novembre 2008 (55 569). Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés par ces procédures collectives recule sensiblement sur l’année, et tombe pour la première fois depuis dix ans clairement sous le seuil des 200 000 (à 166 500).
« En 2017, ce sont 30 000 emplois préservés sur un an, auxquels s’ajoutent 269 000 créations nettes d’emplois salariés comptabilisés par l’INSEE en fin de troisième trimestre. Ces chiffres illustrent la réalité d’un retour de la croissance en 2017 » observe Thierry MILLON Directeur des études de la société Altares.
Pendant cinq trimestres consécutifs, le nombre de jugements d’ouvertures prononcés par les tribunaux a reculé. Mais sur le quatrième trimestre 2017, pénalisé par le mois de décembre, les défaillances repartent à la hausse de 1,8% à 14 220. Sur le seul mois de décembre, la dégradation est de 5,7% par rapport au même mois 2016. Pour autant, il ne s’agit pas d’un gros orage qui éclate dans le ciel bleu, pour emprunter une image boursière ; décembre 2016 avait été très bon. Ce dernier était tombé sous le seuil des 4 000 défaillances d’entreprises pour la première fois depuis dix ans pour s’établir au niveau relevé habituellement sur les mois de décembre (3 900) de 2002 à 2007.
« Ainsi, après 18 mois de baisse quasi ininterrompue du nombre de défaillances d’entreprises, décembre semble vouloir nous rappeler à la prudence, voire prédire que l’euphorie de l’embellie économique retrouvée et la croissance qu’elle libère ne suffiront pas à ramener la sinistralité des entreprises aux niveaux d’avant crise, soit 50 300 à fin 2007. » tempère Thierry MILLON.
« La reprise est donc solide, mais l’entrepreneur doit rester vigilant, l’insolvabilité des clients guette toujours. Les commandes reviennent et avec elles les litiges commerciaux. Le risque financier se niche derrière chaque contrat. »
L’économie réelle va mieux !
« En écho aux bons indicateurs économiques qui se succèdent depuis plusieurs mois, l’évolution des défaillances d’entreprises, suivie en permanence par Altares, confirme donc la réalité de la reprise. La solidité des perspectives économiques vient d’ailleurs de conduire Dun & Bradstreet à relever en ce début d’année 2018 le D&B Country Risk Indicator de la France pour le remonter pour la première fois depuis février 2013 d’un quartile à DB2b, une note toute proche de la plus haute, DB1, qui confirme que la France va mieux !
Certes, le seuil des 50 000 défaillances sera difficile et peut-être impossible à atteindre.
Ce jalon, symbole d’un avant et d’un après crise, pourrait être le témoin d’un cycle révolu. Confrontées à un nouveau et nécessaire modèle de développement, les entreprises devront sans doute s’habituer à des croissances raisonnables, proches des 2%, les défaillances restant encore au-delà des 50 000 annuelles. » conclut Thierry MILLON.
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