Jeudi 12 avril dernier, Altares a organisé, en compagnie de la Banque de France, une conférence sur le sujet d’Anacredit.
Animé par Valérie Strzys et Marion Rostamkolaei pour Altares et par Mme Adeline Bachellerie, du service d’analyse des financements nationaux et coordinatrice d’Anacredit pour la Banque de France, les problématiques de ce nouveau projet initié par la Banque Centrale Européenne, avec l’appui des Banques Centrales nationales de l’UE, ont été évoquées dans le détail.
Vous le savez si vous êtes un(e) fidèle lecteur (trice) de ce blog, AnaCredit vise à créer une base de données statistique harmonisée sur les crédits accordés par les établissements financiers de la zone euro et ce, afin d’éviter une autre catastrophe financière telle que celle que nous avons subi en 2008 et pour répondre, très basiquement, à deux questions : Qui a emprunté ? A qui a-t-on prêté ?
Les principaux objectifs d’Anacredit visent donc à :
– renforcer les stabilités financières nationales et de la zone Euro
– renforcer les analyses monétaires, économiques et financières
– faciliter la gestion de la donnée par les parties prenantes
– mutualiser l’information entre tous les domaines des Banques Centrales et des supervisions micro-prudentielles.
Si cela part d’une intention en effet louable et aujourd’hui indispensable dans un contexte de durcissement des contrôles (et des sanctions), il n’en reste pas moins que la procédure de collecte envisagée est très contraignante : reportings mensuels, données nombreuses (plus de 100 données par prêt) et pas toujours fiables, que les différents pays membres de l’UE n’ont ni les mêmes procédures, les mêmes nomenclatures, ni le même niveau de maturité et de contrôles déjà existants en ce qui concerne leurs établissements de crédit.
Cette disparité est néanmoins prise en compte, ne serait-ce qu’en France, puisque la Banque de France, consciente d’un besoin de souplesse dans cette phase de démarrage, non seulement « prend le temps » mais accorde également de larges dérogations (plusieurs centaines d’établissements) dans l’application de cette mesure (article 16.1 du règlement n°2016/867).
Le cadre réglementaire reste néanmoins… un cadre réglementaire et comme on n’est pas là pour rigoler ou prendre des chemins de traverse, la Banque de France, en compagnie de la BCE et des autres banques nationales, a élaboré un Manuel Anacredit dont la première mise en ligne sur les sites des organismes suscités date du 9 novembre 2016. L’intérêt de ce manuel, outre sa vocation pédagogique est qu’il est évolutif (il rend compte sans délai des différentes modifications de la mesure), qu’il est roboratif (les banquiers adorent écrire) et, surtout, qu’il n’est pas contraignant juridiquement.
Altares intervient plus particulièrement sur la problématique de l’identification de la contrepartie, à savoir la Table 1 du Template 1 du règlement, et elle le fait grâce à son accès exclusif à la base mondiale de Dun & Bradstreet et grâce à son savoir-faire en termes de garantie de la qualité de la data collectée à travers une méthodologie éprouvée de master data management.
Pour en savoir plus sur Anacredit by Altares, c’est ici:
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