Altares propose une série de vidéos en plusieurs épisodes, dans le cadre du contexte sanitaire et économique que nous rencontrons actuellement, relatif au Covid-19.
Ce deuxième épisode porte sur le scoring de probabilité de défaillance en période de crise, une question abordée par Joris Peeters, Data Scientist chez Altares-D&B.
Basés sur la data science, nos indicateurs de risque sont conçus pour utiliser des données actuelles et historiques afin de prévoir les défaillances des entreprises dans les 12 mois. Depuis mi-mars, suite à l’arrivée du Coronavirus, les pays d’Europe subissent un grave impact économique. Les gouvernements et banques centrales ont organisé rapidement le support aux entreprises qui ont le plus besoin d’aide.
Dans ce contexte, il est très incertain de savoir à quoi ressemblera notre avenir et si les prédictions fournies par nos scores de crédit et nos ratings resteront encore valables. Pour répondre à cette question, nous sommes remontés dans le temps jusqu’au grand choc économique le plus proche, la crise financière de 2008/2009.
Nous avons pu observer que malgré le choc économique sévère de cette période, nos scores et nos notations se sont très bien comporté. Ils étaient certainement un peu impactés par la crise, mais les analyses ont montré que nos indicateurs de risque et nos données restent valables et pertinents durant une crise assez grave. Mais même si nous pouvons faire une analogie avec une précédente crise, les choses peuvent évoluer. C’est pour cela que nous mettons en place des actions très concrètes :
- Nous allons suivre de plus près encore la performance prédictive de nos scores et notations et nous agirons si nécessaire,
- Nous avons analysé la situation de liquidité des entreprises dans notre base de données, nous prévoyons des changements de notation proactifs sur certaines sociétés.
Dernièrement, des analyses sont en cours pour obtenir une vision plus précise du comportement de paiement récent des entreprises. Même si ces éléments sont déjà pris en compte dans nos indicateurs de risque, ces études seront très utiles pour mieux évaluer l’évolution du niveau de risque de crédit actuel.