La 16ème édition du Rapport sur l’évolution des PME en France publiée par l’Observatoire des PME de Bpifrance et ses partenaires – dont Altares – livre un panorama des PME et ETI en France à la veille de la pandémie de Covid-19 qui a touché le monde entier dès le début de l’année 2020.
Le caractère inédit de la crise sanitaire, sa force et sa durée ont conduit Bpifrance à étendre ses analyses au-delà de l’année 2019, avec un éclairage sur la situation des entreprises durant les premiers mois de 2020. Face à cette crise, le Gouvernement a mis en place des dispositifs de soutien aux entreprises exceptionnels, ainsi qu’un plan de relance. Face aux bouleversements engendrés par la crise, les PME et ETI se sont adaptées, non seulement pour traverser ces périodes de stop-and-go de l’activité résultant des confinements et couvre-feux, mais aussi pour répondre à la prise de conscience environnementale grandissante.
L’objectif de l’Observatoire des PME est plus que jamais essentiel : accompagner la réflexion et la prise de décision des acteurs de l’écosystème entrepreneurial français, en présentant les informations indispensables à connaître sur les tendances économiques et financières de ces entreprises, ainsi que sur leurs comportements en R&D et innovation.
Les analyses de l’année 2019 et du début 2020 sont toujours, lorsque c’est possible, replacées dans un contexte historique d’au moins une dizaine d’années, ce qui permet de suivre leur évolution entre deux crises profondes et de mesurer ainsi le temps nécessaire pour absorber de tels chocs. Cette vision long terme est d’autant plus cruciale que certains effets de la crise financière mondiale de 2008 n’ont été totalement absorbés que récemment.
En lien avec la recrudescence des tensions commerciales et politiques, la croissance mondiale a été moindre en 2019, enregistrant son rythme le plus lent depuis la crise financière mondiale de 2008. Ce ralentissement concerne tous les pays. Malgré une légère décélération, l’économie française demeure relativement solide, avec une croissance atteignant + 1,5 %, soit un niveau un peu supérieur à la moyenne de la zone euro. La demande intérieure ralentit mais reste robuste, grâce notamment à la consommation des ménages et à l’investissement des entreprises. Les exportations marquent, quant à elles, un ralentissement plus prononcé que les importations, avec à la clé une contribution négative des échanges extérieurs à la croissance de l’activité française pour cette année 2019.
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