Étude de défaillances et sauvegardes des entreprises en France – T2 2025

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Étude de défaillances et sauvegardes des entreprises en France – T2 2025

Panorama général

Le groupe Altares, expert historique et référent de la donnée d’entreprises, dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 2e trimestre 2025. Ce trimestre se clôture sur un total de 16 586 procédures collectives ouvertes. Un niveau toujours très élevé mais avec une hausse désormais contenue à 1,3%, qui laisse entrevoir un ralentissement des défaillances pour la fin d’année. Mieux encore, une amélioration sensible s’est installée au fil de ces 3 derniers mois : avril était sensiblement dans le rouge (+8 %), mai neutralisait la hausse et juin confirme un recul des défauts (-2%). Le bilan reste encore lourd pour les PME d’au moins 100 salariés et les TPE de 6 à 19 salariés. Le nombre d’emplois menacés recule à 65 000 à la faveur d’une meilleure résistance des PME de moins de 100 salariés. Sur 12 mois glissants, on reste sur le très haut ‘plateau’ au-delà de 68 000 défauts. Pour autant, la trajectoire des trois derniers mois entretient l’espoir d’un second semestre moins difficile.


Thierry Millon, directeur des études de la société Altares :

« Sans surprise, dans une économie poussive, le plateau durable que nous envisagions en début d’année s’est installé sur ce premier semestre au-delà de 68 000 défauts. Un niveau au plus haut donc, mais stable. La dégradation est notamment stoppée pour les plus petites entreprises qui constituent l’essentiel des défauts. Les grandes PME-ETI sont beaucoup moins nombreuses, moins d’une soixantaine, mais quasiment chaque jour l’une d’elles entre en procédure collective transférant le risque sur les partenaires commerciaux et préteurs. A ce risque business s’ajoute une menace sur l’emploi ; en effet, ces seuls grands employeurs concentrent 18 000 des 65 000 emplois comptabilisés ce deuxième trimestre. Les tensions semblent donc devoir durer encore et pourtant des signes de détente apparaissent. Pour ces grands comptes comme pour les TPME, le nombre de défaillances enregistrées en juin est en baisse. De plus, le bâtiment retrouve des couleurs, le commerce de détail confirme l’élan de début d’année, l’industrie et les services tentent de résister. Toutefois, le mauvais chiffre de la restauration ou l’hésitation des services aux consommateurs nous rappelle que la conjoncture fragile et les perspectives incertaines mine la confiance des ménages et nous invite encore à la prudence. » »

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