(1955 – )
Bio Express :
Naissance de Tim Berners-Lee le 8 juin 1955 à Londres (oui, non seulement l’inventeur du world wide web est britannique mais son co-inventeur, Robert Cailliau, est belge).
1976 : Obtient une maitrise de physique au Queen’s College.
Dans la foulée, il travaille chez Plessey Telecommunications Ltd sur des problématiques de transactions distribués, sur les relais de messages et la technologie des codes à barres.
En 1978, il rejoint D.G Nash Ltd, où il développe, entre autres, un logiciel de typographie pour imprimantes intelligentes et un système d’exploitation multitâche.
Il travaille ensuite comme consultant pour le CERN de Genève (Centre Européen sur la recherche Nucléaire) ou il développe un premier programme de stockage des informations nommé Enquire en y incluant des associations aléatoires.
1984 : Il revient au CERN comme membre à part entière.
1989 : Il propose un projet d’hypertexte global, qui sera connu par la suite sous le nom de World Wide Web, la suite appartenant à l’histoire de l’internet.
1994 : TimBL quitte le CERN et rejoint le Laboratory for Computer Science (LCS) du MIT en tant que Directeur du W3 Consortium qui coordonne le développement mondial du W3 au moyen d’équipes présentes au MIT et à l’INRIA à Paris.
2004 : devient maître de conférence à la chaire en sciences de l’informatique à l’université de Southampton où il continue de travailler en parallèle sur ses projets de web sémantique et de Linked Data
Sa contribution à internet : « Je n’ai fait que prendre le principe d’hypertexte et le relier aux principes du TCP et du DNS et alors – boum ! – ce fut le World Wide Web ! » (sic).
Comment ponctuer cette série sans évoquer l’homme qui a sorti l’internet de son usage académique (la première finalité des travaux de TimBL était d’aider les chercheurs du CERN à communiquer entre eux et à partager leurs travaux) pour le propulser dans le grand public, certes limité à l’époque mais quand même ?
Si on veut rester (un peu) technique, il développe son premier « client », en fait un logiciel de navigation/édition hypertexte wysiwyg qui fonctionne dans l’environnement NeXTStep (qui est aussi la marque de l’ordinateur sur lequel il effectue ses tests) ; le programme “WorldWideWeb” est mis à la disposition du CERN en décembre, puis une version sans restriction sort sur Internet au cours de l’été suivant.
L’anecdote : Pas d’anecdote pour finir, tant de choses ayant été dites sur ce personnage ayant marqué, à sa manière, son époque (il croule sous les honneurs, prix et nominations et il a été l’un des trois récipiendaires du prix Mikhail Gorbachev pour « L’Homme qui a changé le Monde »).
Sir Tim Berners-Lee joue aujourd’hui un peu le rôle d’un parent-parrain du web, vigilant sur son évolution voire même parfois critique sur ses dérives.
Pas d’anecdote donc mais un conseil : si le sujet des pionniers informatiques vous intéresse, nous ne saurions trop vous conseiller une série télé peu connue (donc gage de qualité) mais passionnante : « Halt and catch fire » qui vient de se terminer courant 2017 et qui évoque, du début des années 80 jusqu’au milieu des années 90, les principales innovations liées à l’informatique avec ce qu’elles impliquent d’échecs, de rebonds et de succès.
Enjoy !