La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un enjeu essentiel pour les entreprises, grandes mais également plus petites. Les PME, en particulier, ont beaucoup à gagner en s’engageant dans une démarche RSE, non seulement pour leur propre développement durable, mais aussi pour répondre aux attentes croissantes de leurs donneurs d’ordres.
Répondre aux attentes RSE des donneurs d’ordre
L’objectif numéro 1 pour les PME est de répondre aux attentes de leurs donneurs d’ordres en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise. Les grandes entreprises sont de plus en plus attentives aux critères sociaux et environnementaux dans leur processus de sélection des fournisseurs. En adoptant une démarche RSE, les PME démontrent leur engagement envers des pratiques durables et responsables, ce qui les rend plus attrayantes pour les donneurs d’ordres. En effet, de nombreuses entreprises, notamment dans les secteurs publics et privés, intègrent désormais des critères RSE dans leurs appels d’offres.
Ainsi, les PME augmentent leurs chances de décrocher des contrats importants et de renforcer leur relation avec leurs partenaires commerciaux car de nombreuses grandes entreprises intègrent désormais des critères RSE dans leurs processus d’approvisionnement et de sélection de leurs fournisseurs. Une démarche RSE mise en œuvre permet de se démarquer de la concurrence et de devenir un partenaire privilégié pour les donneurs d’ordres soucieux de leur impact social et environnemental.
Renforcer son image de marque
L’engagement dans une démarche RSE permet aux PME de se distinguer en tant qu’acteurs responsables et engagés dans leur communauté et écosystème. En mettant en avant leurs efforts en matière de développement durable, de respect des normes sociales et environnementales, les PME renforcent leur image de marque et gagnent la confiance des consommateurs. Une bonne réputation en matière de RSE peut se traduire par une augmentation de la fidélité des clients et une meilleure attractivité auprès des talents, facilitant par la même le recrutement.
La RSE pour faire des économies
La mise en place de pratiques RSE peut également avoir des avantages économiques concrets pour les PME. Par exemple, en réduisant leur consommation d’énergie, en optimisant l’utilisation des ressources ou en améliorant leurs processus de production, les PME peuvent réaliser des économies significatives à long terme. La construction d’une démarche RSE optimise également la production et engendre souvent des réduction de coûts. De plus, en adoptant des pratiques éthiques dans leur chaîne d’approvisionnement, les PME peuvent éviter les risques liés à des pratiques non conformes et aux scandales potentiels, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires et des pertes de réputation. L’empreinte carbone d’un fournisseur a un impact réel sur celle de son donneur d’ordre, c’est pourquoi il est primordial de pouvoir identifier les actions des fournisseurs a minima jusqu’au rang 4. Ces informations sont facilement accessibles puisqu’aujourd’hui environ 80 millions d’entreprises dans le monde ont un score RSE et qu’en France, 50% des entreprises disposent de ce score.
Emporter l’adhésion des collaborateurs
La mise en place d’une démarche RSE peut contribuer à renforcer la cohésion et la motivation des employés. En s’engageant dans des actions responsables, les PME offrent à leurs employés un environnement de travail plus attractif et participent à leur épanouissement professionnel.
Par ailleurs, il est important de partager l’ensemble de ces actions, sans nécessairement aller jusqu’à la production d’un DPEF (Déclaration de Performance Extra Financière). Il convient par ailleurs que les PME ont elles aussi des fournisseurs et que l’identification de l’engagement RSE de ces fournisseurs de rang 2 est également essentielle.
Toutes les entreprises ont-elles un score RSE ?
A l’instar des scores de solvabilité ou de compliance, le score RSE est basé sur de nombreuses données structurées et non structurées. Il faut un minimum de données pour calculer ce score. Par exemple, il faut au minimum 2 données dans au moins 2 des 3 piliers que sont l’ E (Environnement), S (Social) et G (Gouvernance). Il est également nécessaire d’identifier le niveau de confiance de ce score. C’est pour cette raison que certains acteurs affectent une lettre qui indique le niveau de profondeur de la donnée (A représentant un niveau de confiance très fort). Ensuite, et pour être tout à fait complet, le score est positionné sur une échelle en pourcentage permettant de positionner l’entreprise par rapport aux autres acteurs de son secteur d’activité. Pour toutes ces raisons, toutes les entreprises ne disposent pas d’un score ESG / RSE.
Pour palier ce manque de données, les entreprises qui souhaitent évaluer leurs tiers peuvent leur fournir un questionnaire, comme celui proposé par Altares en partenariat avec EcoVadis. La complétude et l’évaluation de ce questionnaire pourront notamment s’appuyer sur les 17 ODD (Objectifs de Développement Durable), en choisissant ceux qui sont les plus saillants et qui reflètent le plus l’activité de la PME.