Comment une meilleure connaissance de vos tiers, grâce à des données fiabilisées et enrichies, vous permet d’accroître votre performance extra-financière et financière ?
Les indicateurs d’analyse des tiers s’étendent désormais à des critères extra-financiers et couvrent les enjeux essentiels de la conformité et de la RSE, pour une vision 360° de vos partenaires business.
Découvrez comment la qualité des données et leur intégration dans les processus métiers permettent aux directions financières d’améliorer leur performance.
La gouvernance des données de référence au service du pilotage de la performance
La donnée de référence est devenue une priorité pour les entreprises, qui se sont rendu compte de l’impact de la non-qualité des données. Les informations sur les parties prenantes et les tiers représentent le fond de commerce de beaucoup d’entreprises, elles doivent donc être bien connues et gérées. Dans une démarche de qualité, on cherche à éliminer les causes de dysfonctionnement, telles que les données de référence erronées.
La connaissance pour une entreprise de l’écosystème de ses tiers (clients, fournisseurs, partenaires) est un point essentiel de la gouvernance des données.
A ce titre, le travail de cartographie des tiers implique de comprendre sa base via un diagnostic, de mettre en place des processus de mise à jour régulière, et de l’enrichir avec des données qui aident à la prise de décisions (solvabilité, solidité financière, honorabilité, responsabilité du tiers…). Grâce à une vision 360 sur ses tiers, une entreprise peut œuvrer pro-activement pour savoir avec qui elle peut travailler.
Prenons un exemple concret de cas client :
Il s’agit d’un grossiste avec de multiples clients et des factures en masse à faibles montants, un énorme travail de relance de paiement, et soumis à un risque accru de fraude. Ce grossiste a dans un premier temps nettoyé et fiabilisé sa base de données tiers (associer les tiers à un identifiant unique, identifier les doublons, les inactifs, les erreurs, etc.). Puis il a mis en place un suivi pour le maintien de la qualité de sa base de données (suivi des événements légaux tels que les procédures collectives, mais aussi les déménagements, les créations de filiales, etc.). Dans le même temps, il a procédé à l’enrichissement de ses données de base avec des indicateurs tels que comportement de paiement, solvabilité, défaillance, conformité, ESG… Ce travail a conduit à la réduction du délai de règlement moyen de plus de 15 jours, et l’a aussi aidé à orienter ses décisions sur l’octroi de crédit. Dans cet exemple, la performance financière est directement liée aux données dont le client disposait pour travailler.
Où en sont les entreprises françaises dans la maitrise des données et le pilotage de la performance extra financière (ESG et RSE) ?
Il existe à l’heure actuelle de nombreux standards à travers le monde en matière de performance extra-financière ESG / RSE. Pour mettre en place leur politique et leurs processus ESG, un certain nombre d’entreprises utilisent les 17 Objectifs de Développement Durable comme cadre, ou la norme SBTI sur le zéro émission, ou encore la norme ISO 26000…
La France a bien progressé sur ces sujets, beaucoup d’entreprises ont même anticipé les réglementations qui seront en place en 2024, mais parallèlement, bon nombre d’organisations n’ont pas encore créé de fonction spécifique ni alloué de ressources au reporting ESG.
Certaines entreprises sont d’ores et déjà soumises à des obligations, telles que la déclaration de la performance extra financière (DPEF) :
- Les sociétés cotées enregistrant au moins 20 millions d’euros de bilan total, ou 40 millions net de chiffre d’affaires, et 500 salariés et plus.
- Les sociétés non cotées qui enregistrent 100 millions d’euros de bilan ou de chiffre d’affaires net au minimum, et 500 salariés.
Près de 4000 entreprises sont concernées en France.
Se faire accompagner dans sa gouvernance des données ESG
Beaucoup d’acteurs aident les entreprises à répondre à ces enjeux de performance extra financière. Des cabinets de conseil les accompagnent dans la mise en place d’une gouvernance et de processus adaptés, et dans la définition des rôles et responsabilités. Il existe aussi des prestataires qui interviennent dans la collecte des données carbone et énergétiques et dans la mise en place d’outils de centralisation des données RSE. Enfin, les entreprises peuvent faire appel à des fournisseurs de données sur les tiers.
En effet, la collecte et l’accès à ces données s’avère difficile, il existe des questionnaires mais ceux-ci sont peu satisfaisants en termes de résultats. A cet effet, Altares propose une offre permettant d’accéder facilement à une notation ESG sur les tiers répondant aux standards en vigueur.
Cette notation détaillée se base sur plusieurs thématiques déclinées autour de différents sujets. Altares a déjà scoré 30 millions d’entreprises dans le monde. Ce scoring peut être complété avec un questionnaire établi selon le même système de notation.
Dans la réussite de sa gestion des données ESG, la mobilisation des compétences est un facteur clé. Tous les services et départements de l’entreprise doivent être sensibilisés, impliqués et formés.
Pour en savoir plus que ce sujet, vous pouvez visionner le replay du webinar du 28 mars organisé par la DFCG et Altares, et animé par Laurence Barrère, Directrice Finance Durable chez Kering, Anne-Sophie de Lambertye, M&A and strategic projects Director chez Altares, et Jean-Claude de Vera, Président du Club CFO 120 de la DFCG.
Ils ont présenté des cas concrets de gains de productivité obtenus grâce à l’efficacité du management des données dans les entreprises.
