La mise en place d’une politique d’achat responsable passe évidemment par un sourcing qui va intégrer les données RSE des fournisseurs de rang 1, mais également de l’ensemble des fournisseurs des rangs 2 et 3. La principale difficulté est d’identifier le niveau d’engagement des fournisseurs en RSE. Concernant les fournisseurs de rang 1, il existe plusieurs méthodes. Que ce soit les questionnaires, ou les scores RSE, elles doivent permettre d’identifier rapidement le niveau d’engagement, en écho aux 17 objectifs de Développement durable.
Cela implique bien sûr de changer les processus de sourcing et d’agréger, en plus des données financières, des données de compliance. Notez que les informations de sourcing ne sont pas unitaires, nous pouvons parfaitement avoir un fournisseur avec un niveau d’honorabilité totalement clair, disposant de données financières acceptables, mais avec un niveau d’engagement RSE qui ne correspond pas à la politique d’achat responsable de l’entreprise. Il convient donc aux directeurs des achats de définir une stratégie et un mode de calcul des scores leur permettant de définir si un fournisseur peut intégrer ou subsister dans la politique de sourcing.
Les données non financières telles que les données RSE ou même les données de conformité vont ainsi représenter autant de valeur que la donnée financière.
Souvent, le produit semi fini ou fini est pris en compte uniquement dans sa partie productive. Il convient, dans le cadre d’un achat responsable d’intégrer les coûts de transport. Nous le savons, 70% de l’empreinte carbone d’un produit fini est engendré par le transport. Nous voyons donc souvent des responsables achats privilégier un prix unitaire de production plus élevé mais avec une localisation de la production plus proche : on parle de production au local où production en proximité.
Prenez rendez-vous avec un expert
« * » indique les champs nécessaires